- Par Angélique Souche (A.P.)
Face au très faible nombre de radiations prononcées à l’issue des commissions administratives spéciales, l’UC-FLNKS et Nationalistes change de stratégie: pas de recours individuels massifs devant les tribunaux, mais une demande d’annulation totale du travail des commissions.
Le groupe UC-FLNKS et Nationalistes conduit par Rock Wamytan dénonce de nombreux dysfonctionnements qui auraient entaché le travail des commissions. Et cette fois, ce sont les magistrats qui sont pointés du doigt. Face au refus de la CAFAT et des services fiscaux de communiquer des données nominatives, ces derniers ont laissé le bénéfice du doute à l’électeur. Une position que l’UC-FLNKS et Nationalistes estime contraire aux directives préalables de l’Etat, le fameux vadémécum.
Pire, pour l’UC-FLNKS et Nationalistes, le magistrat officiant sur la Côte Est aurait refusé d’office toutes les radiations, sans même tenter la moindre investigation. L’Union Calédonienne et ses alliés crient donc à l’injustice, mais renoncent à porter les 3 500 électeurs devant les tribunaux, persuadés de s’engouffrer dans une nouvelle impasse.
Roch Wamytan during interview on grounds of United Nations Headquarters. (File Photo by OTR). |
La contre-attaque sera donc plus politique : en demandant au Haut-commissaire – comme le permet le code électoral - de saisir le tribunal administratif pour annuler le résultat de ces commissions, l’UC défie en quelque sorte l’Etat et sa volonté de faire prévaloir le droit sur la lecture politique que réclament les non-indépendantistes.
Vincent Bouvier n’a pas encore dévoilé ses intentions, mais il est probable que l’épisode s’arrêtera là pour cette année… Pour cette année seulement, les leaders du groupe indépendantiste n’ont pas caché leur intention d’utiliser les 12 prochains mois pour récolter les preuves nécessaires à la radiation de ces mêmes 3 500 personnes en 2016.
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New Caledonia Election Controversy Needs UN Involvement: Wamytan
Pro-independence leader skeptical French efforts ‘in line with the law’
WELLINGTON, New Zealand (Radio New Zealand International, March 13, 2015) – A New Caledonian pro-independence leader, Roch Wamytan, says his side is now convinced that without involving the United Nations, the electoral rolls won't be in line with the law.
Last month, France's highest court ruled that those eligible to vote in the territory's provincial elections must have been enrolled since 1998 or submit proof that they lived in the territory since 1988.
The restricted roll is part of the decolonisation process which is expected to lead to an independence referendum by 2018.
Magistrates sent from France have joined special commissions this month to vet the rolls amid claims by the pro-independence side that thousands of people voted last year illegally.
The commissions have thrown out most challenges, prompting Mr Wamytan to call on the French High Commission to seek a court order to annul the commissions' work.
He says the laws are made in Paris but they are not being applied in New Caledonia, in particular not in areas controlled by the anti-independence side.
Mr Wamytan says the magistrates don't exercise their full powers, with organisations withholding relevant information by citing privacy concerns.
The anti-independence camp, however, is incensed at the restrictions confirmed by the court, criticising Paris for failing to show political leadership.
But the French prime minister, Manuel Valls, this week confirmed that the government will strictly adhere to the court ruling, saying it is normal in a country with the rule of law.
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