26 March 2012

United Nations Special Rapporteur on Human Rights to visit Marshall Islands to assess impact of nuclear testing

Office of the High Commissioner for Human Rights


First fact- mission by UN human rights expert on hazardous waste

GENEVA (21 March 2012) – United Nations Special Rapporteur Calin Georgescu will visit the Marshall Islands from 26 to 30 March 2012 to assess the impact on human rights of the nuclear tests conducted by the United States between 1946 and 1958, in what is the first ever visit to the country by an independent expert of the UN Human Rights Council.


“I will assess the efforts undertaken by the governments of the Republic of the Marshall Islands and of the United States of America to eliminate or mitigate the negative effects of the testing on the Marshallese population,” said the Special Rapporteur on the human rights obligations related to environmentally sound management and disposal of hazardous substances and waste.

“This visit will give my mandate the chance to gather lessons learnt in this field of nuclear testing and ensure accountability in such cases,” Mr. Georgescu said. “It will also be an exceptional opportunity to assess how the Marshallese peoples’ basic rights including the right to food, adequate housing and health have been affected.”

During his four-day mission, the independent expert will hold meetings with several stakeholders, including government officials and civil society organizations. Based on information gathered during the visit, the Special Rapporteur will prepare a report containing its conclusions and recommendations to present to the Human Rights Council in September 2012.

A press briefing will be held on Friday 30 March 2012 at 12:00 pm at the Marshall Island resort in Majuro.



Calin Georgescu, the Executive Director of the National Centre for Sustainable Development in Bucharest (Romania), was appointed Special Rapporteur in 2011 by the Human Rights Council. As Special Rapporteur, he is independent from any government or organization and serves in his individual capacity. Learn more, log on to:http://www2.ohchr.org/english/issues/environment/waste/index.htm

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DISPLACED MARSHALLESE RESETTLING NUCLEAR ATOLL


Scientists declare Rongelap safe for habitation


WELLINGTON, New Zealand (Radio New Zealand International, March 25, 2012) – The mayor of Rongelap Atoll in the Marshall Islands says a lot of people are excited about resettling to Rongelap after being forced to evacuate nearly 30 years ago due to the effects of nuclear testing.

In 1954 the United States detonated a nuclear bomb on neighbouring Bikini atoll and radioactive fallout landed on Rongelap atoll.

Following ongoing health issues the Rongelapese evacuated in 1985 and relocated elsewhere in the Marshall Islands.

The major James Matayoshi says scientists have declared it safe now and there are already about 70 people on the island, including workers who are building 40 new homes.

"There are excitement among the community members especially those who live on Majeto island that they would like to resettle and a lot of factors on people deciding whether to resettle or not and one of the main factors is all the conveniences are there."
James Matayoshi says there’s no set date for resettlement and it’s up to individuals whether they want to return.


See also:
 Marshall Islands criticizes U.S. over nuclear compensation

Marshall Islands Requests Radiation Monitors in Wake of Continuing Radioactivity Release in Japan










L'Île de Pâques inquiète face à l'immigration continentale


Rédigé par Par Mike LEYRAL 



L'Île de Pâques inquiète face à l'immigration continentale

HANGA ROA (Chili) - Une importante partie des habitants autochtones de l'Île de Pâques, territoire chilien perdu au milieu du Pacifique, s'inquiètent de la forte immigration venue de la terre ferme, et craignent de voir menacée leur identité polynésienne.
Moins de la moitié des 6.700 habitants de l'Île de Pâques en sont originaires. Les autres sont, pour la plupart, des Chiliens du continent. 

Le coût de la vie, mais aussi les revenus, sont environ 40% plus élevés sur l'Île de Pâques que dans le reste du Chili. Et les besoins de main-d'oeuvre sont importants, surtout dans les secteurs du bâtiment et du tourisme, l'île accueillant plus de 65.000 visiteurs par an. 

Les travailleurs peu qualifiés et peu fortunés provenant du Chili continental sont donc nombreux à venir s'installer dans l'île. Face à ce flux constant, les Pascuans d'origine polynésienne s'inquiètent de la montée de la délinquance, mais surtout de la mise en péril de leur patrimoine culturel. 

"On veut bien qu'ils viennent, mais seulement quand ils ont un contrat de travail, et qu'ensuite ils repartent", affirme Virginia Atan Tuki, qui se revendique indépendantiste. 
"Ils arrivent pour un chantier, et quand c'est fini, ils restent, se mettent à voler et s'entassent à dix ou vingt dans une maison!", n'hésite pas à renchérir l'une de ses amies, qui souhaite rester anonyme. 

Face à ce type d'accusation, la gouverneure Carmen Cardinali Paoa, qui représente le gouvernement chilien sur l'île, affirme que "ce que souhaite le Chili, c'est assurer la protection de Rapa Nui (nom autochtone de l'Île de Pâques, ndlr), cette richesse qui appartient au Chili". "Rapa Nui, c'est le Chili", explique-t-elle, assurant que "seuls environ 10% des Pascuans sont indépendantistes". 

Mais le rejet des immigrés nationaux ne concerne pas seulement les indépendantistes. Il touche une partie importante de la population défavorisée, qui s'est vue écartée du développement économique lié au tourisme. 

Les autochtones de Rapa Nui dénoncent également la multiplication des vols de la compagnie chilienne LAN à destination de l'Amérique du Sud (une rotation quotidienne vers Santiago, et deux par semaine vers Lima), alors qu'il n'y a plus qu'un vol par semaine vers Papeete, en Polynésie française, liaison qui serait maintenant menacée. 

"Nous couper de Tahiti, du reste de la Polynésie, c'est nous arracher nos racines", clame Yvonne Calderon Haoa, porte-parole du Makenu Reo Rapa Nui, un mouvement qui défend le patrimoine et la langue autochtones. 

Ce patrimoine est symbolisé par les moaïs, ces immenses statues de Rapa Nui; mais c'est aussi un mode de vie, centré sur l'agriculture, la pêche, la danse et les arts polynésiens. 

En août 2009, plusieurs familles avaient bloqué l'aéroport d'Hanga Roa pour protester contre l'immigration chilienne non contrôlée. 

En 2010 la contestation a pris de l'ampleur après la vente par l'Etat d'un vaste terrain en bord de mer pour la construction d'un hôtel de luxe - qui vient de s'achever - alors qu'une loi interdit de vendre des terrains de Rapa Nui aux personnes qui n'en sont pas originaires. 

Le terrain et plusieurs maisons de fonctionnaires d'Etat, avaient été occupés par des Pascuans revendiquant ces terres. Les squatteurs avaient été évacués par la police chilienne et des renforts militaires au cours d'une opération qui avait fait plusieurs blessés.

Le conflit s'était apaisé avec la transformation de la vente en bail locatif de 30 ans, mais les questions d'immigration et de terres restent conflictuelles. 

Les Chiliens venus du continent, pour leur part, estiment être moins bien lotis que les Pascuans. Ces derniers soulignent qu'ils paient davantage de taxes, ne peuvent acquérir de terrains à Rapa Nui, et perçoivent moins d'aides pour l'éducation de leurs enfants. 
 le Dimanche 11 Mars 2012 à 20:34 | Lu 612 fois