Tahiti-Info
Le sénateur (Richard) Tuheiava a fait un déplacement officiel du 26 au 28 mars derniers, à Auckland, Nouvelle Zélande, dans le cadre des démarches entreprises pour le classement du marae Taputapuatea de Rai’atea au nombre de monuments du patrimoine mondial de l’Unesco.
A l’invitation du Centre de Recherches Maories James Henare de l’Université d’Auckland, en Nouvelle Zélande, le Sénateur Tuheiava a participé en sa qualité de chef de projet du dossier de candidature Unesco du marae Taputapuatea, Raiatea, à l’Atelier régional « Patrimoine Mondial et Autochtonie ».
Ce déplacement s’est fait aux côtés de M. Guy Tauatiti, nouveau Président de l’association culturelle « Na Papa e Va’u » en charge du Comité de gestion du site candidat sur Rai’atea.
Ont également participé à cet atelier de réflexion plusieurs autres pays représentés, à savoir Hawai’i, Fidji, les Iles Cook, l’Australie et la Nouvelle Zélande.
L’objectif de cet atelier était de rassembler plusieurs représentants autochtones des Pays-clefs de la région océanienne, travaillant ou ayant une expérience concrète dans le domaine du Patrimoine Mondial de l’Unesco, ou collaborant de près ou de loin avec cette sphère d’activité où le concept d’autochtonie et la notion de « communauté locale » est encore trop peu usitée ou reconnue.
Il a donc été question d’explorer et d’envisager, à travers des conférences-débats, des ateliers et une Déclaration finale (en cours de validation), les possibilités de voir intégrer les principes découlant de la Déclaration des droits des Peuples autochtones de l’ONU (UNDRIP) dans la sphère du Patrimoine Mondial.
Avec pour buts finaux :
• De créer un Conseil d’Experts autochtones au sein du processus de nomination Unesco, représentant les intérêts des populations autochtones locales des sites candidats ;
• De parvenir à ce que les populations locales autour d’un site inscrit ou à inscrire à l’Unesco soient associées et impliquées en amont du projet, pendant la conception du projet, durant l’inscription, et dans le cadre du suivi de la nomination Unesco.
Une fois validée par les participants de l’Atelier en Nouvelle Zélande, la Déclaration finale sera diffusée publiquement et sera portée auprès d’Etats signataires de la Convention Unesco de 1972 pour être présentée au Comité du Patrimoine Mondial de l’Unesco afin d’être débattue et adoptée.
Rédigé par Communiqué le Vendredi 30 Mars 2012 à 11:20 | Lu 564 fois
Le sénateur (Richard) Tuheiava a fait un déplacement officiel du 26 au 28 mars derniers, à Auckland, Nouvelle Zélande, dans le cadre des démarches entreprises pour le classement du marae Taputapuatea de Rai’atea au nombre de monuments du patrimoine mondial de l’Unesco.
A l’invitation du Centre de Recherches Maories James Henare de l’Université d’Auckland, en Nouvelle Zélande, le Sénateur Tuheiava a participé en sa qualité de chef de projet du dossier de candidature Unesco du marae Taputapuatea, Raiatea, à l’Atelier régional « Patrimoine Mondial et Autochtonie ».
Ce déplacement s’est fait aux côtés de M. Guy Tauatiti, nouveau Président de l’association culturelle « Na Papa e Va’u » en charge du Comité de gestion du site candidat sur Rai’atea.
Ont également participé à cet atelier de réflexion plusieurs autres pays représentés, à savoir Hawai’i, Fidji, les Iles Cook, l’Australie et la Nouvelle Zélande.
L’objectif de cet atelier était de rassembler plusieurs représentants autochtones des Pays-clefs de la région océanienne, travaillant ou ayant une expérience concrète dans le domaine du Patrimoine Mondial de l’Unesco, ou collaborant de près ou de loin avec cette sphère d’activité où le concept d’autochtonie et la notion de « communauté locale » est encore trop peu usitée ou reconnue.
Il a donc été question d’explorer et d’envisager, à travers des conférences-débats, des ateliers et une Déclaration finale (en cours de validation), les possibilités de voir intégrer les principes découlant de la Déclaration des droits des Peuples autochtones de l’ONU (UNDRIP) dans la sphère du Patrimoine Mondial.
Avec pour buts finaux :
• De créer un Conseil d’Experts autochtones au sein du processus de nomination Unesco, représentant les intérêts des populations autochtones locales des sites candidats ;
• De parvenir à ce que les populations locales autour d’un site inscrit ou à inscrire à l’Unesco soient associées et impliquées en amont du projet, pendant la conception du projet, durant l’inscription, et dans le cadre du suivi de la nomination Unesco.
Une fois validée par les participants de l’Atelier en Nouvelle Zélande, la Déclaration finale sera diffusée publiquement et sera portée auprès d’Etats signataires de la Convention Unesco de 1972 pour être présentée au Comité du Patrimoine Mondial de l’Unesco afin d’être débattue et adoptée.
Rédigé par Communiqué le Vendredi 30 Mars 2012 à 11:20 | Lu 564 fois
(unofficial translation)
Senator (Richard) Tuheiava made an official visit from 26 to 28 March, in Auckland, New Zealand, as part of the steps taken for the classification of the marae
Taputapuatea Rai'atea on the number of monuments of world heritage by Unesco.
At the invitation of the Research Center of the James Henare Maori University of Auckland, New Zealand, Senator Tuheiava participated in his capacity as project manager for the application of Unesco Taputapuatea marae, Raiatea, in the Regional Workshop "World Heritage and Aboriginality."
This move was made with Mr. Guy Tauatiti, new President of the cultural association "Na Papa Va'u e" in charge of the Management Committee on Rai'atea candidate site. Also participating in this brainstorming workshop were representatives of several other countries, namely Hawai'i, Fiji, Cook Islands, Australia and New Zealand.
The objective of this workshop was to bring together indigenous representatives from several countries-key the Pacific, or working with practical experience in the field of World Heritage of Unesco, or working near or far with this sphere of activity where the concept of autochthony and the notion of "local community" is still too little used or recognized.
It was therefore subject to explore and consider, through panel discussions, workshops and a final declaration (under validation), the possibilities of integrating the principles derived from the Declaration Rights of Indigenous Peoples of the United Nations (UNDRIP) in the sphere of world heritage.
With the ultimate goals:
• Establish an Aboriginal Council of Experts in the appointment process of Unesco, representing the interests of indigenous local sites candidates;
• Achievement of what local people around a designated site or register for UNESCO be associated and involved upstream of the project, during project design, during registration, and in a follow-up the appointment of Unesco.
Once validated by the participants of the Workshop in New Zealand, the Final Declaration will be released publicly and will be paid from the signatory States of the UNESCO Convention of 1972 to be presented to the World Heritage Committee of the Unesco to be debated and adopted.
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