27 August 2012

LA REINSCRIPTION POLYNESIENNE A l’ONU N’EST ABSOLUMENT PAS UNE DEMARCHE INAMICALE A L’EGARD DE LA FRANCE

R E P U B L I Q U E   F R A N Ç A I S E
 
          Communique
LA REINSCRIPTION POLYNESIENNE A l’ONU N’EST
ABSOLUMENT PAS UNE DEMARCHE INAMICALE A L’EGARD DE LA FRANC

 
R. Ariihau TUHEIAVA 
Sénateur 
Polynésie Française

Les efforts croissants des partis politiques « autonomistes » du Fenua tendant à faire croire à l’opinion publique locale qu’une réinscription sur la liste des territoires non-autonomes de l’ONU équivaudrait à une accession à l’indépendance, sont vains.

La Polynésie française – alors appelée « Etablissements Français de
l’Océanie » (E.F.O.) jusqu’en 1957 – figurait bien sur la liste des territoires non-autonomes de l’ONU à l’initiative de la France. Le document officiel de l’ONU ci-joint l’atteste formellement.
 
La démarche politique de faire réinscrire la Polynésie française sur cette liste consiste à réparer une omission survenue à partir de 1947 lorsque le gouvernement français a décidé de cesser toute communication des renseignements officiels à l’ONU sur ses tous nouveaux « territoires français d’outremer », dont les E.F.O.
 
Cette réinscription à l’ONU ne se confond ni techniquement, ni juridiquement et encore moins politiquement avec l’indépendance, cette dernière n’étant que l’une des trois principales options offertes par la Charte des Nations Unies au terme d’un référendum d’auto-détermination.
 
Or, la Constitution française de 1958 ne prévoit absolument aucun mode opératoire précis sur l’organisation d’un référendum d’auto-détermination, elle ne présente donc pas les garanties offertes par la Charte des Nations Unies en la matière.
 
La réinscription de la Polynésie française sur la liste des territoires nonautonomes de l’ONU n’est donc absolument pas une démarche inamicale à l’égard du gouvernement français, ni de la France en général.